XVIIème siècle

Une vue panoramique du plafond 







Des poissons dans les écoinçons du cadre du Saint Abbé 












La crucifixion de saint Pierre et la conversion de saint Paul
(H215x175 cm hors cadre, huile sur toile, anonyme , inscrit au MH, XVIIeme siècle)

         Le thème de la crucifixion de saint Pierre est facilement identifiable:  selon ses Actes , saint Pierre aurait demandé d'être crucifié la tête en bas car il jugeait qu'il n'était pas digne d'être crucifié à l'image du Christ.
La particularité de ce tableau est le fait qu'il présente deux thèmes tirés de la Bible, en effet en arrière plan on voit un homme tomber de cheval, au dessus de lui le Christ apparait dans un halo de lumière. L'un des rayons comporte une phrase en latin: " Saul, Saul, quid me perse queris " (Saül , Saül, pourquoi me persécutes-tu?). Saül était un pharisien, persécuteur du Christ et des chrétiens. Il a participé à la lapidation du premier martyre, le diacre saint Etienne. Parti chasser les chrétiens , il est aveuglé par un éclair sur la route de Damas. Le Christ s'adresse à lui... Sâül se converti au christianisme et prend le nom de Paul.




L'Adoration des bergers
H99 x L110 cm, huile sur toile, inscrit au MH sous le titre de Nativité en 1997
Anonyme , XVIIe , voir fin XVIeme..


 1ere étape de restauration



Saint François d'Assise en dévotion
Huile sur toile , inscrit au MH, XVIIe siècle




Le couronnement d'épines
Huile sur toile, inscrit au MH, XVIIe




Immaculée Conception entre saint Sébastien et saint Roch
huile sur toile, H275 x L220 cm, classé au MH en 1968, XVIIe siècle


           A gauche du tableau , un matyre facilement identifiable par ses attributs: le corps attaché au d'un arbre et transpercé de flèches, il s'agit de saint Sébastien. Soldat enrolé à Rome vers 283, Sébastien se converti au christianisme et utilise sa position pour aider les chrétiens, ce qui lui vaut d'être condamné à mort par l'empereur Dioclétien.
L'iconogarphie de saint Sébatien ne cesse d'évoluer au cours des siècles, à partir du XIIIe siècle apparaît un nouveau type de représentation qui triomphe au XVe siècle: une image plud juvénile de saint Sébastien, nu, attaché à une colonne ou à un tronc d'arbre et transpercé de flèches.
Beaucoup d'artistes de la Renaissance reprennent ce thème comme Boticelli.

Saint Sébastien est très populaire dès le Moyen Age, on l'invoque contre la peste, cette croyance vient de l'Antiquité où on assimilait les plaies causées par la peste à des trous laissés par des flèches.


            Le martyre qui se trouve à droite du tableau, relevant un pan de son pantalon afin delaisser apparaitre une plaie sur sa cuisse, c'est saint Roch. Il garde près de lui son bâton de pélerin (le bourdon) et sur son manteau figure une coquille de saint Jacques. A ses côté , un chien lui porte du pain et un ange tente de le soigner. C'est l'iconographie typique de ce martyre.Saint Roch est né à Montpellier dans la seconde moitié du XIVe siècle. Ermite , il passe sa vie en pèlerinage et arrive ainsi à Rome envahie à ce moment là par la peste. Le martyre se voue au soin des pestiférés durant trois ans. Sur le chemin du retour, il comprens qu'il est lui aussi atteint par la maladie et s'isole. Un ange envoyé de Dieu vient le soigner et un chien lui apporte chaque jour du pain.
          Dans l'art sacré , c'est au XVIIe siècle que saint Roch est le plus vénéré et par conséquent très vénéré notamment dans le sud de la France atteinte par l'épidémie de peste entre 1630 et 1720.


Au centre se trouve la Vierge.
            Dans  son livre Iconogarphie de l'art chrétien, Louis Réau explique comment différencier le thème de l'Assomption et celui de l'Immacilée Conception.
On distingue la Vierge ascendante de l'Immaculée Conception par ses yeux baissés vers la terre tandis que l'Assunta a les yeux levés vers le ciel où le Christ l'attend. Un attribut significatif pour l'Immaculée Conception, que l'on retrouve dans le tableau de Vic, est le croissant de Lune placé sous ses pieds emprunté à l'Apocalypse. La lune évoquait la chasteté de Diane dans l'Antquité.
          Cette dévotion apparait au Moyen Age. Les franciscains oeuvre le plus pour sa diffusion. L'idée de l'Immaculée Conception est réafirmée par le concile de Ferrare (1431- 1441), à partir de là, les représentation artistiques se multiplient notamment au XVIIe siècle en Espagne avec le peintre Murillo. 

Sans doute le modèle d'origine pour la Vierge,
une gravure de Hieronymus Wierix (Anvers, 1553-1619)
La Vierge avec des symboles de la Litanie de Lorette
gravure sur papier - 1619
Victoria and Albert Museum, Londres
© V &A Images: copyright



Saint Jean Baptiste
XVIIe, inscrit au MH


 Le roi Saül évoquant l'esprit de Samuel
XVIIe, inscrit au MH sous le nom "Les conséquences du péché originel"

Cette scène est assez rare dans l'histoire de l'art. Une oeuvre conservée au musée du Louvre propose une iconographie très proche de celle de Vic, "L'ombre de Samuel apparaissant à Saül chez la pythonisse d'Endor", réalisée vers 1668 par Salvator Rosa (1615 -1673).
Le thème est un sujet biblique tiré du Livre de Samuel (28,6 - 14). Avant de livrer bataille contre les philistins, Saül le roi des Israélites, demande à la sorcière nécromancienne d'Endor de faire apparaître l'esprit de Samuel. Samuel est le dernier juge d’Israël. Son esprit apparaissant devant Saül et lui explique que Dieu s'est détourné de lui, soutenant désormais David qui deviendra le nouveau roi. Samuel lui indique aussi que s'il s'obstine à livrer bataille, ses fils seront tués. On retrouve bien sur la toile de Vic tous les personnages cités: un roi s'agenouillant devant un vieillard emmitouflé dans un drapé, tel un fantôme, et surélevé dans les airs, puis à droite du tableau la sorcière, au dessus de sa tête se trouve un être fantastique.



L'Adoration des Mages
XVIIe ou XVIIIe, inscrit au MH




Sainte Catherine de Sienne
XVIIe, inscrit au MH


Tableau portant le nom de Saint Vincent
1662, inscrit au MH



Tabernacle



Plafond à faux caissons de bois peints
XVIIe siècle - classé au MH
au centre le diacre saint Etienne



Cuir de Courdoue 
XVIIe - inscrit au MH

Cuir repoussé et doré à la feuille d'or.



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